En route pour Las Vegas !
- Julien et Mathieu
- 21 févr. 2019
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 févr. 2019

Aéroport de Barcelone, Terminal 2, départ 8h50.
À Béziers, 3h30 du matin et même pas 2h de sommeil, nous voilà enfin partis de la maison. Le trajet ne dure qu’à peine plus de 3h, mais Il vaut mieux avoir de l’avance, sachant qu’il nous a été impossible de s’enregistrer en ligne et que le parking que nous avons réservé est un peu éloigné.
Oui mais… Nous étions loin de nous douter que les gilets jaunes poursuivraient leur manifestations au beau milieu de la nuit jusqu’aux routes espagnoles en faisant un barrage de pneus enflammés sur l’autoroute. La scène est survenue sous notre nez, nous étions en première file.
Au bout de presque 1h, nous voilà repartis a 150km/h pour rattraper le temps perdu… que nous allons reperdre de plus belle lors d’un deuxième barrage.
Cauchemar ! Nous ne serons jamais à l’heure. Nous appelons la compagnie aérienne pour signaler l’incident. On apprend que l’enregistrement ferme 1h avant le décollage, soit à 7h50. La seule chose que l’on nous propose est de modifier notre billet au lendemain en payant la différence du prix.
La circulation reprend. Le GPS nous indique une arrivée à 8h15.
Arrivés en panique, nous nous garons de façon improvisée dans un parking hors de prix à côté du Terminal. Nous courrons jusqu’à l’enregistrement en expliquant à nouveau la situation. On nous répond “il est trop tard”. Nous ne pleurons pas, mais presque. À force d’insister, on accepte de nous enregistrer.
Nous voilà actuellement dans l’avion, libérés de toute pression. Nous ne savions pas que cela serait impossible, alors nous l’avons fait! Morale de l’histoire: toujours garder espoir.
AVIS AUX GILETS JAUNES: si à notre retour nous avons le malheur de vous croiser au milieu de la route, on fait un strike.
Barcelona Airport, Terminal 2, departure 8:50.
In Beziers, 3:30 in the morning and not even 2h of sleep, we are finally gone from home. The journey lasts just over 3 hours, but it is better to be ahead, given that we couldn’t register online and that the parking we have booked is a bit distant.
Yes but ... We were far from suspecting that the yellow jackets would continue their demonstrations in the middle of the night to the Spanish roads by making a barrage of tires burning on the highway. The scene came under our nose, we were in the lead.
After almost 1 hour, we are off again at 150 Km/h to make up for lost time ... that we will lose more during a second barrage.
Nightmare! We will never be on time. We call the airline to report the incident. We learn that the registration closes 1 hour before takeoff, at 7:50 am. The only thing we are offered is to change our ticket overnight by paying the difference in price.
The traffic resumes. The GPS tells us an arrival at 8:15.
Arrived in panic, we park improvised in an expensive parking next to the Terminal. We run to the check-in and explain the situation again. We are told "it's too late". We don’t cry, but almost. By dint of insisting, they agree to register.
We are currently on the plane, free from pressure. We didn’t know it would be impossible, so we did it! Moral of the story: always keep hope.
NOTICE TO YELLOW JACKETS: if during our return we have the misfortune to meet you in the middle of the road, we score a strike.
BONUS: Une photo de la mésaventure.

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